25 avril 2024

Co-compte rendu de la réunion( ville-CCI) du 29 novembre 2016 à MDH

Il s’agissait d’une rencontre demandée par le CCI A et à laquelle P Clouaire (adjoint à la démocratie locale) a répondu, il est accompagné de Pierre Loïc Chambon (directeur de projet démocratie locale).
Nous étions 10 personnes du CCI A. Après un rapide tour de table et une présentation de la problématique (nécessité de clarifier le rôle des CCI dits « artisans de la démocratie » dans la co-construction annoncée par la municipalité dans sa délibération de nov 2014 et la charte associée de
mars 2015).

Bernard D. décrit la démobilisation actuelle et l’attente du CCI A pour qu’on lui donne envie de continuer. Peggy G. du CCI A relit les questions transmises (voir annexe) par email à P Clouaire.
P Clouaire fait l’historique des CCI (loi Vaillant, rapport Mechmache Bacqué …) et présente la différence par rapport à d’autres villes : le côté indépendance qui est séduisant mais qui a son revers : pas de cadrage de la municipalité et donc difficulté de s’organiser pour un CCI constitué de simples citoyens pas très au fait des arcanes de la démocratie locale.
CCI A fait remarquer que l’organisation du fonctionnement entre nous a été laborieuse mais enrichissante (quand il ne s’agissait pas de l’association de gestion) et que rapidement sur les thèmes de fond qui l’intéressaient particulièrement, on a constaté que les questions transmises n’étaient pas suivi d’effet.
Pour revenir à la co construction P Clouaire et PL Chambon annoncent la parution en janvier d’un guide pratique sur la démocratie locale qui précisera les modalités concrètes de mise en œuvre de différents niveaux de participation citoyenne : information, consultation, concertation, co-construction. et ceci en fonction des différents projets de la ville. Certains projets seraient soumis à la co-construction, d’autres pas: la Ville souhaite ainsi clarifier ses choix. Par ailleurs, selon P. Clouaire, la
co-construction suppose une participation des citoyens ou des associations dans les comités de pilotage.
CCI A demande que ce document qui se veut partagé par tous, soit discuté dans chaque CCI dans une version bêta. La rencontre du 10 janvier 2017 sera une rencontre entre citoyens pour travailler le texte avant une rencontre réunissant citoyens, élus et services en février 2017.
Selon le CCI, ce document arrive bien tard ; P Clouaire reconnaît que le mise en œuvre de la politique de démocratie locale avec ses piliers : budget participatif, CCI, votation… annoncée dès 2014 n’est pas encore pleinement opérationnelle aujourd’hui, en particulier sur cet enjeu de
construire un référentiel partagé de la participation citoyenne. De plus, si les trois piliers sont aujourd’hui tous en place, chacun nécessite des évolutions, des ajustements dans une logique de dialogue avec les citoyens. Le temps est venu à présent de poser ce référentiel pour acquérir un langage commun.
Le CCI A revendique d’être informé très en amont et souhaite même participer lorsqu’il le pourra au niveau de la conception des futurs projets, dans des groupes de travail ou des comités de pilotage.
Ceci pourra permettre d’expliquer aux autres citoyens avant une annonce officielle, parfois mal interprétée ou même sabotée. Le CCI souhaite également participer à l’évaluation des projets après réalisation.
P. Clouaire nous explique que pour l’instant la démarche pour faire de la co-construction est de proposer déjà deux ou 3 scénarios à partir des contraintes ou invariants notifiés et que ces scénarios
puissent servir de points de départ de discussion, pour éventuellement déboucher sur un 4ème scénario différent.
P. Clouaire et PL Chambon invitent également les CCI a réfléchir à la possibilité de créer un poste, peut-être commun à tous les CCI, ou de financer un appui d’une association spécialisée afin de lutter
contre la démobilisation des membres des CCI qui trouvent leur investissement chronophage. Le rôle de ce professionnel pourrait être d’animer les dynamiques collectives au sein des CCI, d’alimenter le
site web, de rédiger les CR de réunions, de les animer, etc.
Sur la question de l’information préalable P. Clouaire pense que ce sera réalisable à court terme mais sur des projets précis, définis en amont dans un dialogue Ville-CCI ; pour la participation effective à la
construction des projets, il pointe des difficultés avec les services (perte de temps, manque d’habitude..) mais ils vont essayer. Pour cela, P. Clouaire, sur suggestion de Carlos Martins, propose qu’on parte d’un problème bien précis et qu’on définisse ensemble une méthode de travail : ce sera par exemple les nouvelles voies cyclables du quartier (boulevard à vélo). Sur ce sujet, CCI A doit envoyer un email pour démarrer le processus. On parle aussi de locaux à vendre dans notre quartier, comment créer un café associatif ou une union commerciale ? P. Clouaire explique les difficultés (droit au bail..) mais pense qu’on pourrait y
travailler ensemble.
Sur la politique de stationnement, nous apprenons que lors du conseil municipal du 19 décembre, un comité d’évaluation de la politique de stationnement, dans lequel les CCI et les unions de quartier
seraient inclus, devrait être créé.
Le CCI A prend bonne note du projet de création d’une union commerciale place St Bruno.
Après environ 2h de réunion, CCI A remercie P. Clouaire et PL. Chambon pour le temps qu’ils leur ont consacré.
Annexe :
Liste des questions transmises et relues en réunion
1.Après plus d’un an d’existence, comment voyiez vous notre positionnement dans le processus de démocratie participative mise en place par la municipalité ? Quelle différence faites vous entre co-construction et concertation ?
2.En quoi a-t-on été impliqués par la municipalité dans la construction des projets de politique publique, comme prévu dans la charte ? jusqu’à aujourd’hui, on n’a rien vu, comment envisagez vous
la suite ?
3.Il apparaît qu’il y a des domaines où seule la municipalité intervient puis informe (stationnement,..). d’autres où la co-construction est effective ex : Esplanade mais sans plus-value des CCI. Alors quels sont les domaines où on peut co-construire ? dans ces cas comment les CCI peuvent ils jouer un rôle plus spécifique qu’un simple citoyen ?
4.Certaines de nos thématiques de travail sont du domaine de compétence de la Métro, mais concernent évidemment la Ville et sont même pilotées par elle. Quels sont les dispositifs envisagés pour qu’on puisse s’intégrer dans des projets comme les transports, les déchets.. ceci en amont de la concertation publique ordinaire ?
5.Difficulté de s’informer sur l’état d’avancement des projets à l’étude pour avoir un état des lieux(dans les domaines comme les transports par exemple), la municipalité ne pourrait elle pas organiser
cette information ? Comment nous permettre d’accéder à une information plus complète et plus précoce que celle destinée au grand public ?
6.Nous sommes peu nombreux au sein de notre CCI, il en est de même pour l’ensemble des CCI. Est il possible de communiquer de manière plus importante sur l’existence et le rôle des CCI afin d’inciter les grenoblois ou usagers à poser leurs candidatures ?
7.Une informations préalable aurait du nous être transmise pour les travaux récents comme ceux de la rue Ampère, rue Nicolas Chorier, devant le collège de l’Aigle, rue Max Dormoy il n’en a rien été.

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